Last updated on 14 septembre 2018
Photographie florale ou proxi fleur pour les intimes .
Le printemps est bien commencé. Les mois de mai, juin, nous promettent comme à leurs habitudes, des milliers de petites fleurs et bourgeons, idéal pour faire de la proxi photo. La nature s’éveille à grande vitesse pour le bonheur des yeux, des promeneurs et amoureux de la nature et pour le malheur des allergiques qui souffriront des pollens allergisants comme le bouleau, le frêne ou d’autres graminées, dont je fais malheureusement partie.
J’essaye tout de même de sortir ;-). Vive les médocs! Sortir tôt le matin, pour les jolies lumières et les petites gouttelettes d’eau dues à la rosée ou les insectes immobiles. Mais aussi, car les concentrations de pollens y sont moindres en début de matinée. Pour un photographe allergique, les soirées du mois de mai et juin sont pénibles, les concentrations de pollens étant généralement très fortes.
Je ne peux malheureusement pas me passer de ses beaux moments, mouchoirs en poche, je défie ses minuscules particules qui mettent à mal mon corps.
Photographier le printemps ne demande pas « forcément » de matériels photographiques particuliers. On peut s’initier à la photographie florale avec un objectif de kit, comme un 18-55 ou un 50f1.8, peut importe la marque. Bien sur un petit objectif macro pourra vous faire profiter du rapport 1:1 (1cm réel correspondant à 1cm sur le capteur). Mais ce n’est pas forcément nécessaire. Aujourd’hui, beaucoup d’objectifs peuvent faire de la Proxi Macro de fleurs, de bourgeons, etc.
Une deuxième possibilité pas trop onéreuse et d’utiliser des objectifs comme les marques, Helios, Primotar, Takumar ect … (Florence Richerateaux, les utilise avec succès par exemple) ou des tubes allonges (pour aller vraiment plus près si vous y tenez vraiment…) Personnellement, j’utilise mon vieux Canon 50f1.8 (sans tube allonge), un 135 f2 qui marche bien en proxi et un Sigma macro 105 f2.8 (qui ne fonctionne plus, mais dont l’optique est top) que j’utilise sur mon Canon 5D mark II. Un vieux Canon 50f1.4 Fdn (optique de bien 30 ans sur mon Nex5n qui a bien 10ans). J’envisage un Canon 200D pour profiter du capteur aspc (x1.6) avec mon 135F2, qui me rapprochera un peu du sujet et qui me permettra d’avoir un écran sur pivot bien pratique quand on travail au raz du sol.
Faire de la photographie florale n’est pas si évident. Pour que l’image ne soit pas finalement qu’une fleur perdue dans son environnement, il faudra jouer avec ce qui l’entoure, la perdre dans un joli flou, jouer avec les couleurs ou les formes, la lumière, etc. Pas facile tout ça. Ce qui parait facile au premier abord, devient compliqué lorsque l’on se retrouve à rechercher la perle. Car, oui… Il faudra marcher, parfois des heures en campagne, en forêt pour trouver la fleur, la lumière et finalement l’endroit idéal qui aspire à être le fond de votre future image ;-)Je ne suis pas un grand photographe floral (je dirais même tout simplement que la photo, en général, est un passe-temps que je nomme « mon antidépresseur naturel »). Mais j’apprécie cette pratique que j’essaye à chaque fois d’améliorer en essayant des cadrages ou des techniques différentes.
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