J’ai enfin relevé le défi
Voilà, c’est fait ! Je me suis enfin séparé des réseaux sociaux. Cette idée me trottait dans la tête depuis un moment, et j’ai fini par me dire que c’était le bon moment. Et franchement, ça fait un bien fou. Donc, si vous me suiviez… ou pas… eh bien, vous ne me trouverez plus. :-))
C’est une décision qui me fait du bien, surtout en lien avec ma passion pour la photographie. Fini Flickr, Vero, Facebook, Instagram, 500px, Threads, X et compagnie. Eh oui, j’ai testé pas mal de trucs… sans y croire vraiment, je l’avoue.
L’impact négatif des réseaux sociaux sur l’image
Ces réseaux, censés nous rapprocher, finissent par nous éloigner. Ils créent des divisions, nous nourrissent de besoins parfois totalement inutiles. On ne voit plus les histoires derrière les images, ni le contexte. Ça défile tellement vite qu’on ne prend même plus le temps de vraiment regarder. Je scrolle, tu scrolles, nous scrollons… Mais qu’est-ce qu’on en retient ? Pas grand-chose.
« Les réseaux sociaux transforment l’image en une marchandise jetable, au lieu de la laisser s’épanouir comme un moyen d’expression artistique authentique. »
Suivre des tendances juste pour avoir quelques « likes » (souvent entre 5 et 30 pour une de mes photos) devient une sorte de contrainte, un truc absurde et inutile.
En plus, ces plateformes consomment une énergie folle pour maintenir un flux saturé, un flux qui dure à peine quelques secondes avant de disparaître. 95 % des images qui circulent là-dessus n’ont ni émotion, ni vrai sens. Dans ce monde où l’image est juste un produit de consommation, l’égocentrisme devient la norme.
Le paradoxe des réseaux sociaux : connectés, mais plus seuls que jamais
Les réseaux nous donnent l’impression d’être connectés au monde entier, mais en réalité, ils creusent un fossé. Ils nous rendent plus superficiels dans nos échanges et nous plongent dans une quête incessante d’approbation.
« Tout se consomme à une vitesse folle, sans réflexion, sans apprécier l’histoire ou la profondeur des images. »
Les algorithmes dictent ce qu’on doit voir, ce qui mérite d’être aimé. Ils réduisent l’art à de simples statistiques, oubliant complètement la valeur réelle d’une œuvre.
Redonner du sens à la photographie
Alors voilà, en quittant les réseaux sociaux, je fais le pari de retrouver une relation plus saine avec la photographie. Revenir à l’essentiel : une approche plus personnelle, plus libre. Prendre le temps de penser à chaque image comme une histoire, un récit, sans se laisser envahir par les attentes des autres ou cette course aux « likes ».
« Il n’y a rien de pire qu’une image nette d’une idée floue. »
— Ansel Adams
Créer pour soi-même, sans pression, sans filtre, c’est redonner à chaque image sa vraie place. Une place pour s’exprimer, toucher, essayer d’émouvoir avec sa propre vision.
Cette démarche, c’est quelque chose de vraiment libérateur. Je commence à imaginer de nouvelles façons de partager mes images : des expositions, des livres photo, des échanges humains.
Je suis convaincu que l’art doit se libérer de toutes ces contraintes superficielles. Il doit venir de soi, d’un vrai ressenti. J’espère que cette démarche m’ouvrira de nouvelles voies, m’aidera à tisser des liens plus authentiques et à redonner à chaque image la place qu’elle mérite sur mon site.
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